Bonjour, je m’appelle Kapa, j’ai 17 ans, et je suis arrivé à Marseille il y a bientôt 3 mois 🙂🌍


Je vais vous raconter mon histoire qui s’est passée à Marseille.


En arrivant à RAMINA, j’ai été logé chez une bénévole à Aubagne. Elle est très investie et m’aide beaucoup. Nous avons commencé à travailler le français avant que je commence l’école. J’ai choisi un cahier de devoir spécial migrants à la bibliothèque d’Aubagne. Travailler chaque jour m’aide à apprendre de nouveaux mots et à mieux lire. Chaque mercredi et vendredi, lorsque je reviens des cours de français donnés par l’association à Marseille (j’y vais en train), elle me demande comment ça s’est passé, si c’était difficile et ce que j’ai appris. Toutes les questions qu’elle me pose me donnent du courage et l’envie d’apprendre le français.


Chaque jour je pars au stade pour faire du sport. Cela me fait du bien.


Mon hébergeante me fait découvrir beaucoup de choses. En plus de travailler le français, nous avons des moments de détente en nous promenant à la mer, en forêt… Nous allons aussi au cinéma, au restaurant. Elle cuisine très bien chaque jour de nouveaux plats que je ne connais pas et qui sont très bons. Parfois nous cuisinons des plats de mon pays ensemble.


Autre chose qui m’a beaucoup plu : découvrir la neige dans les Alpes le jour de mon anniversaire ! 🤩❄️


Cette région me plaît et j’aime la découvrir ! Pour finir, je vous partage cette image qui représente pour moi la joie d’avoir fêté mon anniversaire à la neige !


✌️Rdv vendredi pour une nouvelle parole de minot. Partagez, likez, bouléguez ✌️

Bonjour, c’est Zakaria et je poursuis le récit de ma traversée du désert (voir 27 décembre). 😢🌍


Sur certaines routes se trouvaient des touaregs du nord du Mali. Ils étaient en armes, arrêtaient les camions, nous prenaient notre argent, avec la complicité des passeurs !
Les touaregs commençaient en nous parlant doucement : » Nous ne sommes pas des voleurs, nous voulons juste 10 000 francs CFA » mais en même temps, ils armaient leurs kalachnikovs avec bruit pour nous effrayer.

Ceux qui donnaient les 10 000 passaient, ceux qui disaient qu’ils n’avaient rien étaient fouillés et là on leur prenait tout, plus que 10 000 !


Les femmes étaient plus touchées que les hommes car elles ne payaient pas mais étaient violées souvent devant leurs enfants et devant tout le monde. Elles ne pouvaient rien faire, ils étaient armées et le visage caché.


On a quitté Gao, Bauren, in-Trebezas et enfin on est arrivés dans la ville de Tessalit. Nous avons été récupérés par un chef touareg qui nous a parqués dans une grande cour où il y avait plein d’armes de guerre, et là bas, nous avons été vendus comme des marchandises aux passeurs, COMME DES MARCHANDISES.


Je raconterai la suite un autre jour et je vous fais écouter cette chanson pour finir.


✌ RDV lundi pour une nouvelle parole de minot. Partagez, likez, bouléguez ✌

Bonjour, je m’appelle Junior. J’ai 16 ans, je viens de la Côte d’Ivoire 😀🇨🇮

Je suis rentré en juillet 2021 en France. La première ville qui m’accueille c’est Marseille. A mon arrivée, il n’y avait personne ici. J’ai fait trois jours où j’ai dormi dehors à la gare St Charles. Je ne savais pas où m’orienter pour avoir de l’aide. Je voyais les gens passer, je ne savais pas comment m’adresser. J’étais perdu. J’avais la peur en moi parce que je me disais : “si je m’adresse aux gens, comment ils vont me répondre et penser de moi ?”


Comme je pouvais pas rester la bouche bée, du coup j’ai pris le courage de demander aux gens où on peut m’orienter à fin qu’on m’aide à savoir où aller pour être hébergé. Parce que j’étais très fatigué et très faible de par ce trajet qui était pas facile.


Donc, du coup la première personne que j’ai vu c’était un black. Je savais pas si c’était un africain ou un français. Il m’a indiqué le métro où je pouvais être aidé, de prendre le premier et le deuxième arrêt, mais il était pressé et je ne savais pas ou c’était.


J’ai demandé à une deuxième personne, mais il m’a dit qu’il n’était pas de Marseille. Donc je ne savais pas comment faire. J’ai demandé à une troisième personne à la gare St Charles, lui c’était un français. Il m’a acheté un billet de métro pour aller à Bougainville.


Je suis arrivé c’était 11 heures passé et j’ai cherché le coin des mineurs. Quand je suis arrivé, c’était déjà fermé. J’ai essayé de me présenter quand même et j’ai rencontré une dame. Elle m’a dit si j’avais rendez-vous ici et j’ai dit : “non”.


Là, elle m’a dit de monter au 2ème étage. Là, elle m’a dit d’expliquer aux gens directement. Alors, je suis monté et j’ai trouvé deux dames. Je leur ai expliqué ma situation que je dormais depuis trois jours dehors. Elles m’ont dit que je suis arrivé trop tard, que c’était lundi et que je devais revenir le mercredi.


Elles m’ont écrit sur un bout de papier l’adresse du commissariat de Noailles, pour aller demander là-bas si j’aurais une place. J’ai essayé de me retrouver mais c’était pas facile car je ne connaissais pas la rue pour aller au commissariat. Je demandais aux gens, mais pas beaucoup me répondait. Après j’ai rencontré un jeune et il m’a accompagné jusqu’au commissariat de Noailles.


Arrivé au commissariat de Noailles, il y avait beaucoup de gens. Il y avait une femme de police qui était à la porte et je lui ai remis le bout de papier. Quand elle a vu le bout de papier, elle m’a dit automatiquement de revenir à 21h.


Pendant tout ce temps, je n’avais pas à manger et je ne savais pas où partir. Donc je suis resté défiler devant le commissariat, car je ne savais pas encore me repérer. Je suis resté comme ça, le ventre creu, je ne savais pas à qui demander à manger.


Quand 21h est arrivé, je me suis rendu au commissariat. C’est là où j’ai vu d’autres jeunes qui avaient des affaires. Il y avait des dames qui donnaient à manger aux jeunes. Je ne comprenais rien. Je suis allé voir la femme policière et elle m’a dit d’aller vers la dame que c’est une bénévole de Ramina.


Là, je me suis présenté, la dame m’a enregistré et elle m’a demandé ce que je voulais manger. J’ai pris un bout de gâteau avec le café et je l’ai mis dans mon ventre.
Après avoir mangé, je me demandais même si c’était bon où j’allais me coucher, car je pensais pas pouvoir revenir à la gare. Elle a commencé à appeler d’autres bénévoles. Si je ne me trompe pas, il y avait 10 jeunes ce jour-là et ils essayaient de nous départager.


Il était 23h, minuit, d’autres bénévoles sont arrivés. Moi, je suis arrivé avec un bénévole qui est venu me chercher pour aller à la maison. Arrivé à la maison, on était trois jeunes et là il y avait d’autres jeunes. Là, je me suis dit que c’est bon et qu’au moins je sais où je pouvais poser ma tête pour dormir dans une maison et pas à la gare.


Depuis ce jour avec les bénévoles, je n’ai plus eu à dormir dehors. La tête tranquille et tout va bien. Je voudrais dire merci aux bénévoles.


Pour finir, je voudrais vous faire écouter cette chanson qui est bien mélodieuse et tranquille. C’est un ami français de la montagne qui me l’a fait découvrir.


✌️ Rdv vendredi pour une nouvelle parole de minot. Partagez, likez, bouléguez✌️

Bonjour, je m’appelle Dépéto, je viens d’avoir 16 ans et je suis malien 🙂🇲🇱



Si je suis parti du Mali, c’est car mon père avait trois femmes. Ma mère était sa deuxième femme et mon père ne s’occupait pas bien de nous.


Je suis parti du Mali en 2021, après le coup D’État, mais dans mon village personne n’était au courant de la situation. D’ailleurs, il n’y a pas de courant (électricité) dans mon village. Nous étions environ 1000 habitants. Pour aller chercher l’eau il fallait aller au puits qui est à 5 min de la maison. Nous partions avec mon grand-frère et mon oncle, avec l’âne et la charrette. Nous remplissons des bidons de vingt litres au puits.


Dans le village, il y a une école française où il n’y a que six classes. La plupart des enfants vont à l’école, mais c’est payant. Mon papa a payé l’école pour mon petit frère, mais pour moi il n’a pas payé. Ce sont les habitants du village qui ont construit l’école et chaque mois il faut payer les instituteurs. Il y a aussi une mosquée où ont fait les cours d’école coranique pour les enfants, mais personne n’a payé pour moi.


Quand je suis parti du Mali, je suis allé au Maroc et en Espagne. Les espagnols m’ont accueilli à l’école, mais c’était compliqué pour moi car je ne parle pas la langue. C’est pour ça que je suis venu en France, car au Mali le français est la langue officielle avec le bambara.
Depuis que je suis arrivé à Marseille, je me retrouve dans la main des bénévoles. J’aimerai beaucoup pouvoir partir à l’école, j’aimerai vraiment avoir de l’aide pour étudier. Je ne sais pas comment faire.


Pour finir, je voudrais vous partager cette chanson, elle parle de ceux qui partent à l’aventure. Je l’écoute depuis longtemps et elle m’a donné l’envie de partir à moi aussi.


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Bonjour, je m’appelle Patrice, j’ai 16 ans, je viens de la Côte d’Ivoire. 🙃🇨🇮

Je suis arrivé à Marseille depuis deux semaines. Pour commencer, je voudrais remercier les français. Quand on est arrivé à la gare, on est venu à la police. Ils nous ont fait attendre quelques heures et puis des français sont venus nous accueillir pour nous héberger pendant des jours.


Eux-mêmes, ils ne connaissaient pas notre famille, ni rien, mais ils nous ont accueilli les bras ouverts. Vraiment, ça m’a beaucoup touché. Vraiment, je remercie l’association. En plus, j’ai commencé les cours un peu. Ils nous ont conduit vers une école, pour nous apprendre à lire et à écrire, je trouve ça merveilleux.


Cela est différent de l’Europe à l’Afrique, parce qu’en Afrique, précisément en Côte d’Ivoire, on ne peut pas t’inscrire à l’école comme ça. Quand j’étais chez ma grand-mère, elle se battait toujours pour avoir de l’argent pour la scolarité avant la rentrée. C’est comme ça en Afrique, c’est pas du tout facile.


Maintenant, j’aimerai continuer mes études et après gagner un boulot, pouvoir m’occuper de moi-même pour avoir une vie meilleure.


Quand j’étais en Côte d’Ivoire, j’écoutais beaucoup de rappeurs français, plus que la musique ivoirienne : Youssoupha, Kery James, Medine, Ninho, Booba, Kalash Criminel.
Lui, c’est un albinos et je voudrais vous faire écouter ce morceau que j’aime beaucoup : “On n’est pas des bandits, pas des voyous. Des mecs de cités, un peu perdu, c’est tout”.


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Bonjour mon nom est Minhas, j’ai 16 ans 🇧🇩🙂


Je suis né dans un petit village du Bangladesh, près de Sylhet. J’ai 3 frères plus petits que moi. On est très proches.


J’étais à l’école, mais mon père a eu un cancer. Lorsqu’il avait son cancer il ne pouvait plus travailler, et comme ma mère était femme au foyer, j’ai dû travailler dans un café pour nourrir la famille.


Quand mon père est mort j’ai entamé mon voyage, et le plus grand de mes petits frères travaille maintenant dans une pharmacie pour amener de l’argent. Je voulais partir pour avoir une meilleure vie, et surtout pour pouvoir envoyer de l’argent à ma famille pour qu’ils puissent vivre correctement. Donc il fallait que j’aille à l’école et que je puisse avoir un travail bien payé. Donc je suis parti.


Avant de mourir, mon père a préparé le voyage en trouvant un passeur pour quitter le pays.
Je suis d’abord allé à Dubaï par avion. Ensuite on avait d’autres papiers pour rejoindre l’Égypte, en avion aussi. Comme beaucoup de Bangladais fuient le pays, les passeurs récupèrent beaucoup d’argent ce qui leur permet de payer les billets d’avion. On est resté quelques heures en Égypte puis on a rejoint la Libye par camion.


En Libye, ils te prennent tout ton argent et si tu n’as pas d’argent ils te frappent avec des pistolets. On a été emmenés à Tripoli, où je voulais travailler. Au début j’ai pas travaillé parce que c’était trop dangereux.


Si les libyens te trouvent, ils te frappent et demandent à ta famille de leur envoyer de l’argent, en ayant ta famille en téléphone pendant qu’ils te frappent. Ensuite j’ai travaillé dans un hôpital, où je pouvais rester en sécurité à l’intérieur.


Après un mois, j’avais assez d’argent pour quitter le pays. Le grand frère d’un ami Bangladais avec moi a pu nous trouver un moyen de rejoindre la Turquie alors on est parti en avion. On a ensuite rejoint la Grèce à pied, puis l’Autriche par bateau, et on a rejoint l’Italie.


Il y avait trop de migrants en Italie alors j’ai décidé d’aller en France. Une première fois la police m’a attrapé dans le train et m’a renvoyé en Italie, puis la deuxième fois j’ai réussi à passer. Je suis arrivé à Marseille.


J’ai passé un jour et demi à traîner dans la rue, jusqu’à ce qu’une personne me dise que je pouvais être aidé en allant au commissariat de Noailles. J’y suis allé et là un bénévole de RAMINA m’a accueilli dans l’hébergement d’urgence. C’était il y a un mois. Je suis resté quelques jours, puis une famille bénévole m’a pris chez elle. Il étaient très gentils, c’était un couple avec deux petits enfants. Maintenant, je suis pris en charge par le département, je dors à l’hôtel.


Je suis les cours de français de RAMINA en attendant d’être à l’école. Les gens à Marseille sont vraiment gentils, beaucoup de gens m’ont aidé. Même les policiers sont gentils, quand ils m’ont contrôlé sans billet dans le tram ils m’ont laissé partir.


Une bénévole de RAMINA m’a vraiment beaucoup aidé, et je lui avait dit que j’aimais beaucoup le foot, et j’ai appris hier que je suis pris dans un club de foot grâce à elle. Je suis très content.


Pour terminer ce témoignage, je veux vous partager une vidéo de Lionel Messi. J’aime beaucoup le foot, ça m’a suivi toute ma vie jusqu’ici en France, et j’aime surtout Lionel Messi.


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Dessin de Minot 🥳 2️⃣0️⃣2️⃣2️⃣


Bonjour. C’est de nouveau moi, Peace. J’ai 18 ans, je viens du Nigeria et je suis depuis plus de trois ans à Marseille.


Je publie des dessins depuis l’été 2019 pour ramina. Pour Noël 2020, j’avais dessiné le père Noël avec la piqure du vaccin et les choses ont bien changé dans le monde lors de cette année.


Alors pour ce premier jour de l’année, j’ai réalisé ce dessin pour que 2022 soit une année d’équité entre les peuples.


Je vous souhaite à chacun une très bonne année.


✌️ Rdv lundi pour une nouvelle parole de minot. Retrouvez plus de 250 publications sur le site internet. Partagez, likez, bouléguez ✌️

Bonjour, je m’appelle Laye, je viens de Guinée. 🙂🇬🇳


J’ai 17 ans et je suis arrivé à Marseille il y a une semaine.


J’ai quitté la Guinée, car mon père est décédé quand j’étais tout petit. Je suis parti avec mon ami, il avait connu la même situation que moi. On est arrivé en Algérie, on a fait trois mois là-bas.


Mon ami et moi, on est ensuite allé en Libye ensemble. On a pris le même bateau, quand on a été secouru par le grand bateau, je l’ai perdu. Je ne sais pas si il est perdu dans la mer ou pas. Ça c’est passé cette année 2021.


En Italie, on était dans un campo. Il y avait beaucoup de souffrances, on ne s’occupait pas bien de nous. On ne faisait que rester au même endroit, on nous proposait rien, on ne pouvait pas aller à l’école.


C’est un adulte malien qui m’a proposé de partir avec lui pour aller en France. Il m’a dit que comme j’étais mineur ce serait plus facile pour moi en France, et puis je parlais déjà français un peu.


Il m’a laissé à la gare de Marseille. J’ai dormi une nuit sous le pont. Le lendemain, il y a une française qui est venue. Comme j’étais mineur, elle m’a dit d’aller au commissariat.


Au commissariat, il n’y avait pas de places à l’hôtel. J’ai rencontré une autre bénévole qui m’a amené dormir quelque part. Aujourd’hui j’attends d’avoir une vraie place.


Pour l’instant, ça va un peu car je n’ai pas les bons habits. J’aimerai avoir une bonne veste pour ne pas avoir froid.


Pour finir, je voudrais vous partager cette chanson que j’aime beaucoup de mon artiste guinéen préféré qui parle de mon pays. Il dit que c’est un beau pays, mais que l’histoire n’est pas facile, surtout maintenant avec le coup d’État.


✌ Rdv demain pour un dessin de minot de nouvel an. Partagez, likez bouléguez ✌


Bonjour, c’est encore Zakaria, je vous envoie de nouveaux récits de mon long voyage 🇨🇮🖊


Nous partons dans le désert la nuit, on devait monter dans des camions, discret, les passeurs avaient tout mis en place.


La nuit tombée, nous étions prêts, l’argent remis aux passeurs. Une fois que tu étais lancé, tu ne pouvais plus faire marche arrière, certains auraient de la chance d’autres pouvaient mourir. Chacun avait un sac à dos, avec l’eau et la nourriture qu’il fallait bien économiser car au Sahara, pas de pitié.


Nous venions de différents pays d’Afrique, des hommes, des femmes et des enfants, les jeunes étaient les plus nombreux. Nous étions très serrés les uns contre les autres, chacun faisant ses besoins sur lui. On devait bien se tenir car si par malheur tu tombais, ils pouvaient partir et te laisser, sauf si le chauffeur avait du cœur !


On a roulé, comme ça de nuit comme de jour, dans le froid ou les fortes chaleurs, les paysages du Sahara étaient vides, nous recevions plein de sable sur nous. Le deuxième jour, nous manquions d’eau,. Nous avons bu toutes sortes d’eau dans des petites mares souillées où les animaux avaient fait leurs besoins.


Je vous raconterai la suite une autre fois, merci de me suivre. Pour finir, je souhaite vous partager ce poème que j’ai écris : « à ma mère ».


✌ Rdv vendredi pour une nouvelle parole de minot ✌

Bon Noël ! Je m’appelle Ahmed, j’ai 17 ans et je vis à Marseille. 🎁🇨🇮🙂


Je viens de Côte d’Ivoire, j’ai un frère et une sœur. Je suis parti de Côte d’Ivoire, j’ai fait deux mois au Mali, une semaine en Algérie, trois jours en Libye et un mois en Italie. Je suis en France depuis un an.


En Côte d’Ivoire, on fête aussi Noël. Et même les musulmans offrent des cadeaux comme des chapeaux de noël aux enfants chrétiens, comme les chrétiens offrent des cadeaux aux enfants musulmans pour l’Aïd.


Les chrétiens invitent les musulmans pour Noël et on mange ensemble. Les chrétiens, ils vont payer le mouton, payer le coca et le fanta pour les musulmans car ils ne boivent pas de bières. Quand c’est le ramadan, c’est les familles des musulmans qui invitent les chrétiens.


A Abidjan, sur le plateau, il y a même un sapin de noël éclairé que j’ai mis en photo. Nous les ivoiriens, on l’appelle “tour de métal”, car il est tout en métal.


Pour Noël, à l’école cette année, moi aussi j’ai fait un dessin. C’est un enfant qui décore le sapin avec des boules ; et j’ai voulu que le sapin garde les racines.


Je vous souhaite à vous tous et à vous toutes un très joyeux noël !


✌️ Rdv lundi pour une nouvelle parole de minot. Partagez, likez, bouléguez. ✌️