Ce nâest pas mon vrai nom, je suis ghanĂ©en. Au pays, jâallais Ă lâĂ©cole toute la semaine , et je rentrais le week-end au village. Mon pĂšre Ă©tait agriculteur, et travaillait sur ses parcelles je lâaidais quand je revenais.
Mais les foulanis, Ă cause de la sĂ©cheresse avec leurs trĂšs grands troupeaux, des milliers de bĂȘtes, se sont rapprochĂ©s des villages et finalement ont envahi les parcelles cultivĂ©es dâAgogo, les cultivateurs se sont dĂ©fendus, mais quand je suis arrivĂ© pour aider ma famille, ils avaient tuĂ© mon pĂšre, Ă la machette, et brĂ»lĂ© son corps dans la cour.
Je suis devenu fou, et lorsque la police est arrivĂ©e bien aprĂšs les massacres, jâai voulu les frapper parce qu’ils avaient mis beaucoup dâheures pour arriver trop tard.
Alors ils ont voulu m’attraper, mais ma mĂšre mâa envoyĂ© sans un autre village pour me cacher, et câest comme ça que jâai quittĂ© le pays pour rejoindre lâEurope.
Jâadore le football, et jâaime l’Ă©quipe du Ghana.

Rdv lundi pour une nouvelle parole de minot. Partagez, likez, boulĂ©guez đ