Nous partons dans le désert la nuit, on devait monter dans des camions, discret, les passeurs avaient tout mis en place.
La nuit tombée, nous étions prêts, l’argent remis aux passeurs. Une fois que tu étais lancé, tu ne pouvais plus faire marche arrière, certains auraient de la chance d’autres pouvaient mourir. Chacun avait un sac à dos, avec l’eau et la nourriture qu’il fallait bien économiser car au Sahara, pas de pitié.
Nous venions de différents pays d’Afrique, des hommes, des femmes et des enfants, les jeunes étaient les plus nombreux. Nous étions très serrés les uns contre les autres, chacun faisant ses besoins sur lui. On devait bien se tenir car si par malheur tu tombais, ils pouvaient partir et te laisser, sauf si le chauffeur avait du cœur !
On a roulé, comme ça de nuit comme de jour, dans le froid ou les fortes chaleurs, les paysages du Sahara étaient vides, nous recevions plein de sable sur nous. Le deuxième jour, nous manquions d’eau,. Nous avons bu toutes sortes d’eau dans des petites mares souillées où les animaux avaient fait leurs besoins.
Je vous raconterai la suite une autre fois, merci de me suivre. Pour finir, je souhaite vous partager ce poème que j’ai écris : « à ma mère ».
✌ Rdv vendredi pour une nouvelle parole de minot ✌