Moi, j’aimerais vous parler de la Libye. JusquâĂ prĂ©sent lâesclavage nây est pas encore fini. Les noirs sont traitĂ©s en Libye comme des esclaves, tu n’as aucun droit comme de marcher tranquille, de manger ce quâon veut. LĂ bas on sâinquiĂšte toujours car on sait jamais ce qui va arriver. La police peut venir te chercher pendant que tu dors, pendant que tu marches pour tâamener en prison. Partout tu as la crainte, alors en prison vous pouvez rester lĂ bas y mourir, parce que nous nous avons fait cinq jours sans manger dans la prison. Nous nâavons rien commis de mal, on nous a mis en prison parce que nous sommes des noirs. Ils nous frappent, ils violent les femmes devant nous, les enfants meurent. On a perdu trois bĂ©bĂ©s lĂ -bas en deux mois. Eux ils rĂ©clament toujours de lâargent, si tu ne payes pas tu ne sors pas. Si tu dures un peu, ils vont te vendre Ă un autre chef de prison qui est plus dangereux pour que tu puisses payer plus rapidement lâargent. Ils vont te maltraiter et appeler ta famille pour quâils dĂ©posent lâargent sur leurs comptes. Si tu payes lâargent, ils vont te jeter dans le dĂ©sert, vers Sebha Ă la frontiĂšre entre la Libye et le Niger. LĂ , tu vas recommencer encore de la souffrance pour rentrer Ă nouveau en Libye. Les immigrants qui rentrent ici en Europe, quâils soient mineurs ou majeurs, il faudrait quâils soient bien accueillis, qu’on leur facilite les papiers car ils ont vĂ©cu beaucoup de souffrances, surtout pour les francophones qui viennent en France. On doit les prendre en charge car il yâa beaucoup de souffrance dans les pays. Pour finir, je voudrais vous montrer cette vidĂ©o comme preuve de la maniĂšre dont les noirs sont traitĂ©s en Libye. âïž Rdv vendredi pour une nouvelle parole de minot. Partagez, likez, boulĂ©guez. âïž