Bonjour, je m’appelle Jackson et j’ai bientôt 17 ans 🙂 🇬🇳

Je viens de Guinée Conakry. Je suis arrivé depuis 3 mois à Marseille.

J’étais à l’hôtel, j’ai fait mon interview, mais ils ne m’ont pas accepté. Après, ils m’ont demandé de quitter l’hôtel. Le juge ne m’a pas accepté car il n’y a pas de photos sur mes papiers d’identité. Mais chez nous en Guinée c’est comme ça. Il n’y a pas la photo, juste le tampon. J’ai dit à mon avocat et il m’a dit qu’on ferait un recours et qu’il fallait aller chercher une carte consulaire pour moi.

Pour l’instant, j’ai fait mon test casnav pour l’école, mais je n’ai pas commencé à aller à l’école. On est en train de chercher l’école pour moi. J’aimerai aller à l’école, car je ne parle pas bien français. Dans mon pays, je suis allé à l’école jusqu’à la cinquième année. Chez nous les cours sont en français.

J’aime aussi la musique, j’aime chanter. Je chante Rnb, Hip-Hop, mais chez nous nos parents n’aiment pas qu’on chante. Si nos parents disent non, on ne peut pas faire. Moi, j’aime chanter beaucoup, mais si je chante, ils vont m’abandonner. Ils vont plus me parler, même si je donne l’argent, car ils aiment pas ça.

Mais ce n’est pas pour ça que j’ai quitté. C’est mon grand-frère qui m’a amené sur la route, il ne m’a pas dit où on allait. J’étais obligé de l’écouter car c’est mon grand frère et sinon il va ma taper. C’est en Libye qu’on s’est séparé. Lui aussi voulait traverser. Moi comme j’étais petit, on m’a fait monter dans le premier zodiac. Lui, je ne sais pas si il a pris le deuxième zodiac. Jusqu’à présent on n’a pas parlé, je ne sais pas si il est mort ou vivant.

Je voudrais vraiment que l’ADDAP m’accepte sinon ce ne sera pas facile, ce ne sera pas bon.

La chanson que je voudrais vous partager est du chanteur ghanéen Kelyvnboy et s’appelle “my story”. Il parle de son histoire et il dit que les gens vont pleurer pour lui. Quand j’écoute ça, je pense à moi-même.

✌️ Rdv vendredi pour une nouvelle parole de minot. Partagez, likez, bouléguez ✌️

Bonjour, je m’appelle Samuel. 🙂🇨🇮

J’ai 16 ans et demi, je viens de la Côte d’Ivoire. Je suis arrivé à Marseille très récemment. Avant j’étais en Italie, j’ai fait un mois et quelques jours.

Je suis venu dans le train de Vintimille à Nice. J’étais assis devant, je n’avais pas payé mon billet. La police française est venu me contrôler et j’ai dit que j’étais mineur, alors ils m’ont laissé dans le train. Après, je suis arrivé à Marseille, j’ai décidé de me stopper ici car la ville me plaît.

En Côte d’Ivoire, je suis allé à l’école 4 ans. Les cours étaient en français et c’est pour ça que j’ai eu l’idée de venir en France, car je ne comprends pas l’italien.

Le voyage était très dangereux, je ne sais pas si c’est joli à voir. Nous sommes restés trois jours sur le bateau. Deux personnes n’ont pas survécu à cause de la faim et de la soif. Les gens buvaient l’eau de mer, tout le monde était malade.

Pour l’instant, je n’ai pas d’idée de métier, je voudrais juste aller à l’école et jouer au foot. En Côte d’Ivoire, je jouais beaucoup au foot dans le quartier. Je joue latéral droit. Dans les matchs de quartier entre adolescents, on parie de l’argent. Si tu perds, tu dois donner de l’argent au vainqueur. Des gens venaient me chercher pour jouer dans leurs équipes. J’aimerai beaucoup jouer au foot ici.

Pour finir, je vous partage cette chanson de Maître Gims. Je l’écoutais au pays et ça me rappelle beaucoup de souvenirs. C’était le monsieur qui venait me chercher pour jouer au foot qui écoutait beaucoup cette chanson. Il me partageait son écouteur et on écoutait ensemble la chanson. Ce monsieur, il a fait beaucoup pour moi et ma famille, vraiment, car mes parents sont décédés. Il nous a aidé mon petit frère et moi.

Il m’a aidé pour venir ici. On est parti ensemble et il est décédé en Tunisie, car il était malade.  Sans lui, je n’aurais pas pu venir. C’est comme je jouais beaucoup au ballon, qu’il était très content pour moi. Même quand il a su qu’il était malade, il m’a laissé dans la main d’un grand. Chaque fois que j’écoute ce son, je pense à lui.

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Bonjour, je m’appelle Abdul-Ahmed 🇧🇩🙂

Je suis bangladais. Je vais bientôt avoir 16 ans. J’ai une grande famille : mes parents et 5 grandes sœurs. Mon père est fermier et ma mère est femme au foyer. C’est courant que les mères ne travaillent pas au Bangladesh. Deux de mes sœurs sont mariées et les trois autres étaient avec moi à la maison. Je suis proche de mes sœurs, surtout de la deuxième plus grande ; je suis aussi proche de ma mère. Comme mon père travaille beaucoup je ne le voyais pas beaucoup. J’avais beaucoup d’amis, chaque après midi on allait dans les champs pour jouer au cricket. Le matin on avait école.

C’est terrible pour moi parce que ma vie est en danger dans mon pays : ma tante veut me tuer. Elle veut reprendre le terrain sur lequel on a installé notre maison, et elle nous harcèle et nous frappe pour qu’on lui rende, alors que c’est elle qui nous l’avait donné au départ. Elle veut le vendre à un riche. Au Bangladesh, les frères et sœurs s’entretuent pour des terres. Mes sœurs vivent à l’intérieur de la maison donc elle ne sont pas en danger ; et surtout, comme je suis le garçon ce sera moi qui héritera de leur maison à leur mort. C’est pour ça que ma tante veut me tuer.

Alors mon père m’a dit de quitter le pays mais je n’étais pas d’accord parce que je voulais continuer d’aller à l’école. Finalement, j’ai dis « ok » parce que j’avais vraiment peur. Mon père connaissait quelqu’un dans le village qui pouvait me faire quitter le pays, un de ces passeurs qu’on appelle « Dallal ». Le dallal nous a emmené en Inde. On était une douzaine, on est parti en voiture et on a traversé la frontière à pied. Ça a duré une journée car mon village est en bordure de frontière. En Inde, on est restés 1 mois et on avait un roti (pain indien) par jour, c’était très difficile on avait vraiment faim. On a dormi en tentes dans les champs, il y avait beaucoup d’insectes qui nous piquaient.

Après on est passé par le Pakistan, soit on marchait soit on était en bus, et on a traversé la frontière à pied. On est resté une semaine et pareil, on dormait en tentes, dans une grande ville. Après on est allé en Iran. Parfois on avait même pas de nourriture de la journée, juste on buvait de l’eau. On avait très faim. En Iran et en Turquie après, on dormait dans une chambre, mais on était une douzaine dans la chambre donc c’était pas de bonne conditions de vie. En Iran on est resté une semaine et en Turquie un mois et demi. Dans ces chambres on était comme des prisonniers. Je ne l’oublierais jamais, c’est horrible. On est resté un mois et demi dans une chambre sans jamais aller à l’extérieur. Pour passer le temps, on discutait et on dormait, mais c’était quand même très très long.

Ensuite on est allés en Italie, on est restés 3 ou 4 jours dans une chambre. J’ai dis au dallal que je voulais parler avec mon père, alors il m’a donné un téléphone pour l’appeler. Mon père m’a dit qu’on était en Italie et qu’on allait en France. Les dallals ne sont pas de bonnes personnes, parfois ils nous frappent. Le dallal en Italie avait l’air d’être une bonne personne mais les autres étaient vraiment méchants.

Je suis arrivé en France par camion. Il nous à déposé quelque part dans la nuit. Je ne savait pas où j’étais. Ici tout le monde s’est séparé. Alors j’ai suivi la route à pied jusqu’à trouver un endroit pour me reposer. J’ai marché 3 ou 4 heures et je suis arrivé à la gare de Marseille. J’avais très faim. J’ai dormi là jusqu’au matin. Le matin j’ai rencontré un autre bangladais, je lui ai demandé de l’aide et il m’a dit d’aller au commissariat de police en fin de journée, que là-bas des gens m’aideraient. J’y suis allé et une policière m’a dit de revenir le soir pour qu’on s’occupe de moi. En attendant je suis retourné à la gare et j’ai demandé au bangladais où je pouvais manger, il m’a montré un endroit à côté de la gare où une association vient pour donner à manger aux gens qui ont faim. J’ai attendu et vers 15 heures des gens sont arrivés et j’ai enfin pu manger pour la première fois depuis que je suis arrivé en France.

Donc le soir je suis retourné au commissariat et un membre de l’association RAMINA m’a acceuilli chez lui pendant 25 jours. Maintenant le département m’a pris en charge et je suis à l’hôtel. C’est pas pour autant que je suis rassuré, car je n’ai pas encore passé mon évaluation, et on peut me refuser le statut de mineur. Je connais deux jeunes qui n’ont pas reçu le statut de mineur, ont été expulsés de l’hôtel et sont à la rue. Sinon à part ça, je trouve les français très gentils, j’aime bien Marseille.

Pour finir, je veux vous partager la bande-annonce d’une série drama turque qui s’appelle Dirilis Ertugrul ; je la regarde toute la journée, c’est très intéressant surtout si tu es musulman car ça parle de l’empire ottoman. C’est inspiré d’une histoire vraie. Il faut aimer les combats d’épée aussi.

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Bonjour, je m’appelle Foysol. 🙂🇧🇩

J’ai 16 ans et je viens de Bangladesh. Je suis arrivé depuis plusieurs mois à Marseille. Aujourd’hui, je voudrais vous raconter cette petite histoire de ma vie.

Dans la vie je veux être une telle personne, que tout le monde verra en moi un homme honorable et très ordinaire.

J’avais beaucoup de rêves pour ma vie.
Mais tout d’un coup, c’est comme si je m’étais réveillé au milieu de la nuit et qu’ils avaient tous disparu.

Je ne sais plus, s’ils pourront se réaliser.
Que puis-je faire pour que mon rêve devienne réalité ?

Ce grand rêve d’une vie simple est attaché à moi comme une âme à son corps.

Ma mère est l’un des personnages les plus importants de ce rêve.

Chaque moment de ma vie, je me remémore ses paroles.

Les éducateurs m’ont dit que je pourrais la faire venir ici, avec moi, à ma majorité. Ils m’ont qu’ils m’y aideraient.

Mais après tout cela, ils m’ont rejeté.

Tu me manques ma maman

Pour finir, je vous partage ce texte tel que je l’ai écrit en langue bengali.

✌️Rdv lundi pour une nouvelle parole de minot. Partagez, likez, bouléguez. ✌️

Bonjour, je m’appelle Ayoub. 🇩🇿🙂

J’ai 15 ans, je suis en France depuis plusieurs mois.

Si je suis parti d’Algérie, c’est qu’il n’y a pas d’avenir là-bas. Il n’y a pas d’humanité, ni pour les mineurs, ni pour les majeurs.

Mon père, il touchait 1€50 par mois comme aide pour que je continue à l’école. 1€50 c’est le prix de trois sandwichs en Algérie. La France en Algérie c’est très important, c’est la première langue qu’on étudie après l’arabe.

Mon père a attendu longtemps les papiers, le visa, pour venir en France. Je pense qu’il voulait venir travailler. Il disait : “je m’en fous de l’Algérie”. Il n’a jamais eu les papiers. J’ai dit à mes parents que j’allais partir, que j’allais me débrouiller.

On était 18 personnes sur un bateau, 5 mètres 80, en plastique. J’ai vu la mort pour venir ici. C’est la marine espagnole qui nous a récupéré, nous n’avions plus d’essence.

Ici j’aimerais terminer l’école, car en Algérie ce n’est plus possible que j’y aille. Pour les métiers, j’aimerais faire un peu de pâtisserie. Au bled, je travaillais avec ça.

Pour finir, je voudrais vous partager cette chanson de Soolking “La liberté”. Pour moi la liberté, c’est en France, pas en Algérie.

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Bonjour, je m’appelle Abdou. J’ai 16 ans et je suis algérien 🇩🇿👐

Je suis arrivé depuis deux mois à Marseille. En Algérie, j’ai pu aller à l’école, au collège, mais il n y a rien pour nous aider.

Moi quand je suis né, les médecins, ils n’ont pas bien fait l’accouchement et j’ai un problème de tendons et de muscles à un bras. Je ne peux pas beaucoup utiliser mon bras. En Algérie, les médecins disent qu’ils ne peuvent rien faire pour moi.

En Algérie, je n’avais pas de vie, il n’y avait pas de vie. Je suis venu en France pour changer, avoir un autre avenir. J’ai le rapport sur mon bras du médecin, j’espère que je pourrais me faire soigner.

En Algérie, je travaillais un peu pour la réparation de téléphones. Ici, j’aimerai aller à l’école et apprendre un métier, je ne sais pas lequel. Le métier de réparation de téléphones, ce n’était pas bien. La réparation de téléphone, c’était pour éviter le vide, de rien faire.

La chanson que je voudrais vous partager c’est “J’oublie tout”, c’est de Jul. Cette chanson, elle est très connu en Algérie, tout le monde l’a connait.

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Recette de Minot 😋🍲🇳🇵:

Bonjour je m’appelle Sam et je viens du Népal. J’ai 17 ans et je suis à Marseille depuis quelques mois.

J’aimerais partager avec vous  une très bonne recette, très célèbre dans mon pays : le Choila
Je préfère faire ce plat avec du canard mais on peut utiliser du poulet ou de l’agneau.

Pour 4 personnes :

2 magrets de canard
5mg de sel
20 mL d’huile végétale

Pour faire la pâte Masala :
20 mg de concentré de tomate
15 mg de pâte de gingembre
10 mg de sel
5 mg d’ail presse
5mg de cumin en poudre
2 mg de poudre de chili en poudre
2 mg de curcuma en poudre
De la coriandre

Pour mélanger à la pâte :
2 mg de Graines de fenugrec
2 chilis rouges
20 mL d’huile de cuisson

1. Couper le magret en petits cubes et le faire mariner avec le sel et l’huile végétale
2. Laisser les cubes de viande dans la marinade environ 20 min
3. Griller les cubes sur un grill jusqu’à ce que la cuisson soit à point
4. Créer la pâte de choila masala en mixant tous les ingrédients ensemble
5. Faire chauffer l’huile de cuisson dans une petite poêle jusqu’à ce qu’elle fume
6. Ajouter les graines de fenugrec dans l’huile jusqu’à ce qu’elles brunissent
7. Ajouter le Chili rouge séché et la pâte de masala.
8. Bien mélanger et c’est prêt !

Bon appétit !

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Bonjour, je m’appelle Abdourahmane, j’ai 16 ans, je suis de Guinée Conakry. 🙂🌍

Je suis né dans une famille polygame, mon père a deux femmes. Ma mère n’a pas trop de moyen, elle vient d’une famille pauvre. La deuxième femme de mon père a des moyens car elle vient d’une famille bien placée.

On est 8 enfants : 3 filles et 5 garçons. Il y a un garçon et une fille qui ont la même mère que moi, les autres sont mes demi-frères et demi-sœurs.

A un moment mon père qui était au chômage n’arrivait plus à venir à nos besoins. De notre côté on avait pas d’argent, et du côté de l’autre mère ils avaient de l’argent, ils pouvaient aller à l’école : leur mère les soutenait beaucoup.

Souvent cela se passe mal entre les deux femmes d’un homme : il y a de la jalousie, et chaque femme veut que ses enfants réussissent mieux : il y a une concurrence.

Mon grand frère travaillait, il se débrouillait un peu mais il pouvait pas s’occuper de toute la famille. A un moment donné, mon grand frère m’a dit que j’étais grand et m’a demandé de travailler un peu et voir ce que ça donne. On faisait de la mécanique.

J’ai commencé à travailler avec lui, et à un moment il m’a dit pourquoi rester au pays, on peut peut-être chercher une vie meilleure ailleurs. La vie était difficile au pays. Mon grand frère avait des contacts car des amis à lui avait déjà fait la traversée. Donc il a fait des économies pour payer le passeur et on parti tous les deux.

On a quitté la Guinée pour aller au Mali en car. On est resté au Mali pendant une semaine, on était chez un contact des passeurs. Ils s’est bien occupé de nous, on était nombreux mais bien traités. On a repris le car pour l’Algérie. La traversée du Mali vers l’Algérie est compliquée.

Après on est parti en Lybie. La Lybie c’était très compliqué. Les lybiens sont méchants et agressifs. Souvent ils kidnappent des gens pour demander de l’argent à leur famille. On était dans un foyer où on ne sortait pas. On a voulu tenter la traversée mais des bandits nous ont attrapé avant de prendre la mer.

Mon grand frère a été emmené en prison et moi ils m’ont laissé comme je suis encore jeune. C’est un peu la mafia là-bas tout le monde a des armes. Mon grand frère a passé deux semaines en prison et moi je galérais car je n’avais pas d’argent. Je ne pouvais pas manger. Les autres migrants m’ont aidé et mon donné à manger.

En Lybie les migrants vont aider les gens à travailler sur les chantiers par exemple et gagnent de l’argent pour manger. Moi j’étais trop jeune on ne voulait pas de moi. Après 2 semaines mon grand frère est revenu, on a réessayé de partir en bateau et on a réussi.

On était pleins sur le zodiac. On a passé 2 jours sur la mer et on est allé en Italie. En Italie on était à Milan, mais on est pas resté longtemps car l’objectif était de venir en France car on parle français. On était en quarantaine pendant un bon moment et après on a décidé de venir en France. On est venu en train.

On a eu de la chance on a réussi à passer sans se faire attraper par les policiers. Le train est arrivé à Nice. On a fait deux jours à Nice et on est venu en blablacar à Marseille. On était à la gare et on nous a dit d’aller au poste de police.

La police a contacté RAMINA pour qu’on vienne s’occuper de nous. On a passé 1 mois chez un bénévole. Maintenant on est à l’hôtel et on attend l’évaluation du juge. On est dans deux hôtels différents. Je suis bien ici je veux rester, je me suis fais des amis et j’aime bien Marseille.

Aussi j’aime beaucoup le foot, et je veux vous partager une vidéo de N’Golo Kanté que j’aime beaucoup.

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Livre 2 Minot ✍️ : Bonjour, je m’appelle Idrissa. J’ai 16 ans et demi et je suis né dans un petit village de Gambie.

J’ai quitté mon village et mes parents à l’âge de 5 ans pour aller vivre dans le village de ma grand-mère. J’ai vécu là bas jusqu’à l’âge de 12 ans. A la mort de ma grand-mère, je suis retourné dans le village de ma mère. Je suis allé au collège, mais ma mère avait divorcé […]

Bonjour, je m’appelle Idrissa. J’ai 16 ans et demi et je suis né dans un petit village de Gambie. ✍️