RAMINA est une association qui accompagne les mineur.es exilé.es à leur arrivée à Marseille afin de protéger tous les enfants.
Jeunes accompagnés depuis la création de Ramina
Bénévoles solidaires
Hébergeant.es solidaires
Nuitées d'hébergement solidaire
En France, les mineurs exilés sont protégés par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant adoptée par l’ONU en 1989. Selon la convention, ces enfants arrivés seuls en France ont droit à une protection et à des soins spécifiques, comme n’importe quel enfant.
Pourtant, à leur arrivée à Marseille, en attendant leur mise à l’abri par les services sociaux, beaucoup d’entre eux connaissent pour la première fois la rue et ses dangers.
RAMINA refuse cette fatalité et répond à cette urgence humanitaire à travers un réseau d’accueil constitué à 100% de solidaires bénévoles.
Nous estimons qu’il est nécessaire de faire appel à la responsabilité citoyenne pour offrir à tous.tes un accueil digne.
Vous souhaitez nous rejoindre ?
Tous les premiers mercredi du mois se tiennent les réunions d’informations présentant le dispositif et les différentes manières d’y participer de 18h30 à 20h au Centre Social CCO Velten, 16 rue Bernard du Bois (1er arrondissement).
Vous souhaitez nous soutenir ?
En tant qu’association reconnue d’intérêt général, les dons que vous effectuerez bénéficient d’une réduction d’impôts sur le revenu égale à 75 % du montant versé dans la limite de 1000 €. Ainsi, un don de 20 € vous coûte 5 €, un don de 100 € vous coûte 25 €.
Depuis 2019, le Réseau d’Accueil des Minots Non Accompagnés s’est développé pour favoriser l’accueil des mineurs en situation de migration dit “mineurs non accompagnés” (MNA) à Marseille. Face à l’absence de prise en charge correcte pour nombre d’entre eux, RAMINA s’est constitué depuis 2020 en association, composée uniquement de bénévoles.
Chaque enfant arrivant sans responsables légaux en France a droit à une protection de la part de l’État, qui délègue cette compétence aux conseils départementaux. Il en va du respect de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ratifiée en 1989 à l’ONU par la France, qui est un principe fondateur d’UNICEF.
Depuis 2015, de nombreux mineurs d’origine subsaharienne (et bien souvent francophones) sont arrivés en France, notamment par la voie dangereuse de la Libye. De part sa proximité avec la frontière italienne, Marseille voit arriver ainsi de nombreux mineurs de façon constante depuis plusieurs années. D’après la loi, ceux-ci ont droit à une mise à l’abri immédiate par les conseils départementaux.
A Marseille, malgré de multiples rappels à la loi, les délais d’attente avant une place en hôtel ou lors d’un recours pour faire reconnaître la minorité des jeunes peuvent varier de plusieurs jours, voire semaines ou mois. Ces adolescents se retrouvent donc malgré leurs droits en errance dans les rues marseillaises. Par ailleurs, une fois en hôtel, les conditions d’accompagnement éducatifs (accès à la scolarité, à un.e avocat.e, santé, loisirs…) se révèlent elles aussi insuffisantes.
Face à cette urgence humanitaire, notre association estime qu’il est nécessaire de faire appel à la responsabilité citoyenne dans le cadre d’un dispositif structuré et bénévole pour permettre d’offrir un accueil digne à ces mineurs isolés étrangers.
Notre action passe par l’accès à l’éducation, à la fois par des cours de français et un accompagnement à la scolarisation, ainsi que des activités culturelles et sportives, afin de permettre à chaque minot de s’épanouir.
Chez Ramina, les jeunes aussi ont leur mot à dire, avec l’Assemblée des Minot.es, lors de laquelle ils participent activement à la vie de l’association, en partageant leurs idées, leurs besoins et leurs préoccupations, tout en prenant conscience de leur pouvoir d’action collective.
Chaque membre de l’association a ses mots pour définir le rôle central du référent.e, c’est un repère, un.e accompagnant, un.e grand.e frère ou soeur… En acceptant de devenir le.a référent.e d’un.e Mineur.e Non Accompagné.e, vous vous lancez dans une belle aventure humaine semée de difficultés et de moments de joie.
Ces jeunes ont été élevé.es dans des cultures très différentes de la nôtre et les dialogues que vous nouerez seront très riches. Certaines références vont durer des années, d’autres quelques mois mais ce qui compte c’est la régularité et la fiabilité dans la relation au jeune pendant cette période.
Accueillir quelqu’un chez soi, lui offrir le gîte et le couvert, est quelque chose qui est loin d’être anodin et assez impliquant émotionnellement. C’est encore plus vrai quand il s’agit d’accueillir un.e Mineur.e Non Accompagné.e, qui est par définition en situation de grande vulnérabilité, porteur d’événements douloureux liés autant à son parcours qu’aux raisons du départ de son pays d’origine.
Être hébergeant.e solidaire, c’est ouvrir sa porte à un ou une jeune pour une durée qui peut aller de quelques jours à plusieurs semaines. C’est permettre au jeune de se poser quelques temps, et partager ensemble des moments du quotidien. Pour ces jeunes qui ont souvent vécu des expériences traumatisantes, un toit et un accueil bienveillant est indispensable pour construire leur vie de jeunes marseillais. Héberger, c’est offrir un abri, mais aussi l’opportunité de se rencontrer, et de se projeter dans l’avenir avec espoir.
Ramina est organisé en équipes, au sein desquelles vous pouvez vous engager en fonction de vos intérêts et de votre énergie. Toute aide est la bienvenue et permet au réseau solidaire de gagner en force.
💬 Mission : Offrir l’hébergement à la maison pour un.e ou plusieurs jeune(s)
⏱️ Durée : Quelques nuits ou plusieurs semaines
🗓️ Fréquence : Régulièrement ou ponctuellement
📍 Lieu : A la maison
💪 Pour qui : Pour quiconque a une chambre disponible à la maison, ou pour celleux qui partent en vacances et laissent leur appartement vacant
💬 Mission :
⏱️ Durée : Engagement sur le long terme nécessaire
🗓️ Fréquence : 1h par semaine environ
📍 Lieu : A la maison ou à l’extérieur, comme vous voulez !
💪 Pour qui : Pas besoin de compétence particulière, pour quiconque souhaite s’investir
Mission : Inscrire les jeunes au Test Casnav via dossier en ligne afin d’évaluer leur niveau scolaire pour leur affectation, remplir et suivre leurs dossiers d’inscription à l’école
Durée : 30 min à 1h par semaine, mais variable
Fréquence : Selon les affectations (plus d’affections en fin juin et début septembre)
Lieu : A la maison, en ligne/par téléphone, déplacements à prévoir dans les lycées pour chercher les dossiers d’inscription
Pour qui : Pas besoin de compétence particulière, pour quiconque souhaite s’engager de manière régulière, maîtrise la suite office, a un téléphone et est mobile